3ème dimanche de Pâques ©
Abbé Jean Compazieu | 11 avril 2010
Jésus envoie en mission
Textes bibliques : Lire
Quand nous lisons cet évangile, il faut se rappeler la situation douloureuse de Pierre et de ses amis. Trois ans plus tôt, ils avaient laissé leurs filets et leur famille pour suivre Jésus. Comme beaucoup d’autres, ils comptaient sur lui pour être le libérateur d’Israël. Mais voilà que la belle aventure s’était arrêtée au soir du vendredi Saint. Jésus avait été jugé, flagellé puis mis à mort sur une croix. Au moment de son procès, Pierre avait renié trois fois son maître. Complètement désemparé, il décide de reprendre son ancien métier.
Or voilà que survient un événement qu’ils n’avaient pas prévu. Au lever du jour, Jésus était là sur le rivage. Ils ne le reconnaissent pas. Le seul qui l’a reconnu c’est “le disciple que Jésus aimait” c’est-à-dire Jean. C’est cet amour privilégié qui lui a permis de dire : “c’est le Seigneur.” C’est aussi vrai pour chacun de nous. Comme les disciples, il nous arrive souvent de ne pas reconnaître le Christ ressuscité qui nous rejoint sur le rivage de nos vies. Nous sommes pris par le tourbillon et les soucis de la vie et nous ne savons pas reconnaître la présence du Seigneur. Mais lui reste toujours attentif à chacun de nous et il attend que nous lui ouvrions la porte.
Comme Pierre, nous sommes invités à plonger pour aller à la rencontre du Christ ressuscité. Il attend de nous que nous lui fassions confiance sur parole. Il ne cesse de nous appeler pour aller de l’avant et jeter nos filets. Sans lui, rien n’est possible mais avec lui, le résultat est extraordinaire. L’évangile nous parle de 153 gros poissons. C’est un chiffre symbolique qui désigne la totalité des catégories de poissons connus à l’époque. C’est une manière de dire que les filets doivent être remplis de toutes les espèces possibles.
Cette pêche extraordinaire évoque celle de la première rencontre avec Jésus quand il lui avait dit : “Tu seras pêcheur d’hommes.” Aujourd’hui, Pierre est confirmé dans cette mission. Il ne s’agit pas d’une capture mais d’un sauvetage. Ils sont nombreux ceux et celles qui s’engagent sur des chemins de perdition. Pensons à ce climat de haine, de violence dans lequel vivent tant de gens. Pierre et ses successeurs reçoivent la mission de les conduire sur le rivage aux côtés du Christ. Tous les hommes du monde entier sont appelés à lui, y compris les marginaux, les exclus, ceux et celles qui traînent un lourd passé. C’est pour tous qu’il a donné sa vie sur la croix.
Mais pour que cette mission porte réellement du fruit, il faut une vraie rencontre avec le Christ. C’est ce qui s’est passé pour Pierre. Cet homme était très généreux, plein d’enthousiasme. Mais cette générosité cachait aussi une réelle fragilité. Un jour, Jésus avait demandé : “Pour vous, qui suis-je ?” Pierre lui avait répondu : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.” C’était une très belle profession de foi, mais quelques instants plus tard, Jésus lui annonce sa Passion et sa mort ; cela, Pierre ne l’accepte plus. Alors Jésus le traite de “Satan” car il s’est mis en travers de la volonté de Dieu. Puis au moment de la Passion, Pierre qui avait promis de suivre le Christ jusqu’à la mort le reniera trois fois.
Cet évangile nous montre à quel point l’infidélité de Pierre est lourde. Cette amitié qu’il proclamait avec tant d’enthousiasme n’a pas résisté à la tempête du Vendredi Saint. On ne peut pas dire qu’il avait le profil d’un homme de confiance. Et pourtant c’est lui que Jésus a choisi pour en faire le pasteur de son troupeau. Ce renversement de situation n’a été possible que parce que Jésus a retourné le triple péché en triple déclaration d’amour. Jésus confie à Pierre la mission inouïe de prolonger son service à lui. Comme le Christ et avec lui, il continuera à “rassembler les enfants de Dieu dispersés”.
Cet évangile a été écrit à la fin du 1er siècle pour des chrétiens persécutés. Comme Pierre, ils sont douloureusement marqués par de terribles épreuves. Certains avaient tellement peur qu’ils se sont détournés de la foi. Et tout au long des siècles, il en a été ainsi. L’Eglise en a traversé des tempêtes. Elle a dû faire face aux hérésies, aux guerres de religions, aux divisions de toutes sortes. Et aujourd’hui, nous voyons les médias se donner la main pour la discréditer. Mais le Seigneur est toujours là, sur le rivage de notre vie. Il continue d’agir avec nous, pauvres pécheurs, de la même manière qu’avec Pierre. Sa confiance envers nous est plus forte que nos péchés.
Seigneur Jésus, tu es là au cœur de nos vies et tu continues à nous rejoindre par ta Parole et par l’Eucharistie qui nous rassemble. Nous te rendons grâce pour la confiance que tu nous fais malgré nos infidélités. Donne-nous force et courage pour témoigner de ton amour sauveur.
D’après diverses sources.
Le Seigneur appelle les apôtres “enfants”. Cela exprime l’ESPRIT DE FAMILLE qui préside à leurs relations. D’ailleurs, Jésus témoigne ainsi de sa proximité avec CHACUN DE NOUS.
Jésus n’est jamais présent aux apôtres dans la puissance mais dans la SIMPLICITE.
Et c’est avec simplicité que moi aussi j’ouvre mon coeur au Seigneur qui se fait tout proche et mon plus cher et mon plus profond désir c’est de construire UNE RELATION CONFIANTE ET REGULIERE ET ETERNELLE avec Lui.
Ce qui me frappe le plus dans cet Evangile, c’est le PARDON FORMIDABLE de Jésus à ses apôtre; C’est donc un appel à se pardonner les uns les autres.
Jésus donne – moi de la force dans ma faiblesse !
Christiane
L’Evangile de ce jour (Jean 21, 1-19) n’est-il pas aussi invitation à cette prière ? Cités les apôtres de Jésus peu de temps après sa résurrection. Ayant pris conscience de sa réalité vivante ils sont comme en attente sur leur devenir, la mise en route de leur mission. Ceux qui étaient pêcheurs du lac de Tibériade, dont Pierre et Jean, ne trouvent rien de mieux que de retourner à leur métier. Ce jour là ils rentrent bredouille après « une nuit sans rien prendre ». Quelqu’un les attend sur le rivage. Contrit sur leur pêche déficiente il leur dit : « jetez le filet à droite de la barque et vous trouverez ». C’est alors une pêche miraculeuse vu la quantité de poissons remplissant leur filet. Jean, le disciple bien aimé, avec sans doute le souvenir d’une autre pêche où Jésus les avait sollicités pour devenir « pêcheurs d’hommes », dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! ». Pour le rejoindre Pierre se jette à l’eau tandis que les condisciples peinent à ramener la barque au bord. « Un feu de braise avec du poisson et du pain », Jésus a préparé leur accueil. Avec le résultat de leur pêche ce sera un repas où Jésus leur distribue pain et poisson. Nul doute qu’en cette troisième apparition les apôtres seront confortés pour leur mission. La résurrection n’est pas un rêve. Elle se situe dans la vie humaine.
A la suite du repas Jésus s’adresse particulièrement à Simon-Pierre, choisi comme chef de son Eglise : « sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ». Une place primordiale ! Que lui demande-t-il à trois reprises ? « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Exigence de l’amour pour la responsabilité confiée ! La réponse positive de Pierre n’ôtera pas, prédites par Jésus, de dures épreuves le conduisant au martyr.
Comment avec cette lecture évangélique ne pas songer à la mission des apôtres d’aujourd’hui d’annoncer avec confiance et amour la Bonne Nouvelle ? Tout spécialement pour le chef de l’Eglise ? Mais la confiance, la foi dans l’amour ne sont-elles pas exigence aussi pour les prêtres et pour tous ceux et celles qui oeuvrent dans l’Eglise ?
La 1ère lecture des Actes nous présente les apôtres, quelques jours après, à Jérusalem. Ils comparaissent devant le Grand Conseil des prêtres juifs. N’ayant pas obéi à l’injonction de taire le nom de Jésus ils doivent en répondre. Pierre prend la parole : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Il leur affirme la résurrection de Jésus après son exécution en croix ; qu’Il est le Sauveur apportant « la conversion et le pardon des péchés » ; que le don de l’Esprit Saint les a rendus témoins pour répandre sa Bonne Nouvelle, comme « à ceux qui lui obéissent ». Après avoir été « fouettés » ils seront joyeux d’avoir subi « des humiliations pour le nom de Jésus » … ce qui les fortifiera encore dans leur mission.
Les autres textes de la Parole de Dieu sont là pour fortifier aussi notre foi et l’amour de notre cœur afin de répandre et vivre l’Evangile.
– la vision de St Jean (Apocalypse 5, 11-14) est celle d’une « multitude d’anges … des centaines de millions », avec « toutes les créatures » proclamant et adorant celui qui siège sur le Trône (le Père) et l’Agneau (Jésus) avec « bénédiction, honneur, gloire et domination pour les siècles des siècles ». Domination de l’Amour sur la mort et l’Esprit du mal !
– avec le Psaume 29 « Je t’exalte, Seigneur, toi qui me relève » : invitation à la reconnaissance, l’action de grâce : « tu m’as guéri », fait « remonter de l’abîme », « changé mon deuil en une danse, mes habits funèbres en parure de joie ».
Oui, avec la protection de Marie, comme Jésus, je peux aimer Dieu et mes frères.
Alleluia !
Le chapitre 20 avec son épilogue semblait terminer l’Evangile de Jean:: tout est dit, il ne faut plus, comme Thomas, exiger d’apparitions car “heureux ceux qui croient sans voir”. Cependant un chapitre 21 a été ajouté plus tard sans doute par la communauté du disciple bien aimé. Pourquoi ? Pour répondre à des problèmes qui se posaient dans l’Eglise: comment la mission doit-elle garder contact avec le Seigneur ? Les communautés johanniques doivent-elles reconnaître Pierre ? Comment expliquer son martyre ?…..
En tout cas, cette page merveilleuse est bien digne de Jean.
LA MISSION
Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord du lac de Tibériade: voici comment.
(Simon-Pierre emmène 6 autres apôtres à la pêche) Ils montèrent dans la barque mais ils passèrent la nuit sans rien prendre. Au lever du jour, Jésus était là sur le rivage: les disciples ne savaient pas que c’était lui. Il les appelle: ” Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? – Non ! – Jetez le filet à droite de la barque et vous trouverez”. Ils jetèrent le filet et cette fois ils n’arrivaient pas à le ramener tellement il y avait de poissons.
Le disciple que Jésus aimait dit à Pierre: ” C’est le Seigneur !”…Pierre se jeta à l’eau…Les autres arrivèrent, tirant le filet; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
C’est à partir de leur profession de pêcheurs que Jésus avait fait comprendre leur mission aux premiers apôtres: Vous pêchiez les poissons pour vivre (mais ils en mouraient): désormais vous retirerez les hommes des eaux du péché, du désespoir et de l’absurde où ils se noient et ils vivront – et vous aussi (Luc 5, 10). Mais la tentation des responsables d’Eglises est parfois de vouloir accomplir leur fonction par leurs propres ressources et de s’en attribuer les mérites. Dans ce cas, ils ont beau travailler et se dévouer, ils demeurent bredouilles. Alors, au bout de la nuit éprouvante, lorsque, sur leur découragement, se lève un nouveau matin pascal, qu’ils tendent l’oreille à la voix de Celui dont ils parlaient mais dont ils oubliaient la présence active. Au lieu de laisser tout tomber, qu’ils surmontent leur lassitude, recommencent à nouveau, osent une nouvelle tentative….
Et parce que, cette fois, ils n’ont pas décidé d’eux-mêmes mais qu’ils ont obéi-écouté, l’effet merveilleux s’ensuit et l’apôtre se rend compte qu’il n’est qu’un serviteur: il perçoit la présence dans sa vie de Quelqu’un : ” C’est le Seigneur !”, c’est Lui qui dirige la manœuvre !
Sans lui, on a beau s’acharner, déployer de grands moyens, la mission demeure infructueuse; avec Lui les hommes perdus accourent dans l’Eglise.
LE REPAS DU SEIGNEUR
En débarquant sur le rivage, les disciples voient un feu de braise avec du poisson posé dessus et du pain. Jésus leur dit: ” Apportez donc de ce poisson que vous venez de prendre”. Simon-Pierre monta dans la barque et amena jusqu’à terre le filet plein de gros poissons: il y en avait 153. Et malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus dit alors: ” Venez déjeuner”. Aucun des disciples n’osait lui demander: ” Qui es-tu ?”: ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson.
C’était la 3ème fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.
Le combat pour sauver l’humanité engloutie dans la marée noire du mal ne se mène pas en organisant quelques réunions pieuses et inoffensives: il s’agit d’une lutte terrible, périlleuse, interminable. Jésus, le premier, n’a-t-il pas dû traverser l’horrible nuit de l’agonie et aller jusqu’à l’ignominie de la croix ? Comment nous, ses disciples, pourrions-nous nous contenter de chanter de nouveaux cantiques, de repeindre des chapelles, de bénir des statues, de multiplier les effets d’éloquence ? L’Eglise n’est pas une entreprise qui échafaude des programmes de marketing et peaufine une stratégie avec prévisions de croissance et installation de nouveau matériel ! Conduire une seule âme à Dieu est une œuvre énorme, une tâche qui surpasse toute capacité humaine. Les apôtres ne la réaliseront, ne la conduiront à terme que s’ils reviennent sans cesse à leur Seigneur, que s’ils puisent des forces dans sa Présence comme il l’a dit: “Je suis le Pain de Vie…Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas en vous la Vie….Ma chair est vraie nourriture et mon sang vraie boisson…” ( 6, 51-57). C’est dans le Repas du Seigneur que les missionnaires puiseront la nourriture indispensable.
NOTE : énigme du chiffre donné. 153 serait le nombre d’espèces recensées à l’époque: donc la mission vise toutes les nations et, en dépit de cette diversité, “le filet ne se rompt pas”, le Christ accomplit l’unité du monde.-
C’est aussi la somme des 17 premiers chiffres: 1+2+3…..
C’est en écoutant la voix du Seigneur que la “pêche” a été efficace; c’est aux pieds du Seigneur (et pas aux nôtres!) que nous devons conduire les hommes; c’est en nous nourrissant de son Pain que nous aurons l’énergie pour accomplir notre tâche apostolique.
LE PARDON AU “PAPE”
La scène suivante est peut-être une des plus belles, des plus émouvantes de toute la bible. Pierre avait juré à son maître: ” Je donnerai ma vie pour toi” (13, 37), mais reconnu dans la cour du Grand Prêtre, il avait assuré, à trois reprises, ne pas le connaître (18, 17 et 25-27). Toutefois, le 1er jour de la semaine, Jésus ressuscité avait retrouvé Pierre et les autres et leur avait offert sa paix.
Ici, avec une infinie délicatesse, il va le guérir de toute prétention. Au lieu de l’humilier en lui rappelant sa faute et en exigeant une pénitence, Jésus, par trois fois, lui fait confesser son amour, qui est réel, mais qui ne peut plus se hisser au-dessus des autres. Le pauvre Simon comprend qu’il n’a plus à se vanter, à se croire plus courageux que ses collègues.
Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre:
– Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ?
– Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais.
– Sois le berger de mes agneaux.
Il lui dit une deuxième fois:
– Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ?
– Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais.
– Sois le pasteur de mes brebis.
Il lui dit pour la troisième fois:
– Simon, fils de Jean, est-ce que tu m’aimes ?
Pierre fut peiné parce que, pour la 3ème fois, Jésus lui demandait “Est-ce que tu m’aimes?”:
– Seigneur, tu sais tout: tu sais bien que je t’aime.
– Sois le berger de mes brebis.
Guéri de toute suffisance, rendu vraiment pauvre, Pierre reçoit la charge pastorale de tous ses frères: dorénavant il pourra exercer cette fonction sans orgueil ni vanité. Moins sûr de lui, il pourra compatir aux faiblesses des autres, courir avec sollicitude vers la brebis égarée. Il n’exigera plus d’elle un serment qu’il n’a pu tenir lui-même.
Et d’ailleurs le Seigneur lui rappelle que les chrétiens ne sont pas “ses” ouailles (comme on disait jadis): Lui seul est le Bon Pasteur qui a acquis ses brebis par son sang et elles lui appartiennent. Elles ne sont que confiées à Pierre et il aura à en rendre compte.
ANNONCE DU MARTYRE DE PIERRE
Lorsque cette page est rédigée, les Eglises savent depuis un certain temps que Pierre a été arrêté et exécuté (peut-être à Rome, en 70, après l’incendie qui a provoqué la persécution de Néron contre la petite communauté chrétienne). On nous rappelle que Jésus avait prédit ce martyre.
( Jésus s’adresse encore à Pierre) Amen, amen, je te le dis: quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais; quand tu seras vieux, tu étendras les mains et c’est un autre qui te mettra ta ceinture pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller” (Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu.) Puis il lui dit encore: ” Suis-moi”.
La déclaration fougueuse de Simon (“Je donnerai ma vie pour toi”) s’est en effet réalisée mais plus tard lorsque, après avoir “suivi” son Seigneur en exerçant sa charge de pasteur, il a dû à son tour aller à la mort. “Car le serviteur n’est pas plus grand que son maître” (13, 16) et le berger doit donner sa vie pour les brebis (10, 15), car “il n’y a pas d’amour plus grand que de donner sa vie pour ceux qu’on aime” ( 15, 13). Après le temps de l’action, vient toujours le moment de la passion. Il ne s’agit plus de parler, de guérir, d’exhorter mais de se donner. L’amour se prouve dans la mort. Et plus fort qu’elle, il “rend gloire à Dieu”
ACTUALITE : Plongés dans nos soucis apostoliques, prenons-nous le temps d’écouter la Voix du Seigneur ? : c’est lui qui incite à reprendre le travail et qui montre où jeter le filet.
Le repas eucharistique aux marges de nos activités leur donnera sens et efficacité.
Nos promesses non tenues et nos lâchetés ne doivent pas nous décourager mais nous presser de redire au Seigneur que nous l’aimons.
Les fautes de nos pasteurs nous scandalisent: nous prions pour qu’ils se rappellent le chemin de Simon-Pierre.
Longtemps nous avons pris des initiatives: le moment vient de laisser la place. Ne plus vouloir faire notre vie mais nous laisser guider “là où nous ne voulons pas”. Savoir attendre l’heure du martyre.
http://meynen.homily-service.net/an2007/mp3/c3dimpaq.mp3
Merci, de continuer à m’envoyer les homélies sur dans mon mail!
Fraternellement!